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  • Photo du rédacteurChristian Willi

Coulisses: une équipe de plus de 100 personnes avec nous

Dernière mise à jour : 4 mars 2022

Sur mon blog, vous avez vu la face visible de notre expédition. Mais tout cela n'aurait pas été possible sans la centaine de personnes à l'œuvre, dans les coulisses. Tour d'horizon.


Durant ces 7 jours de montée et descente du Kilimandjaro, une équipe logistique de 104 personnes aura été à l'œuvre pour nous faire réussir notre ascension et pour s'occuper de nous. A l'arrivée, ils nous ont fait la fête, en entonnant chants et danses!


A la tête de cette équipe, on trouve un chef d'orchestre, guide en chef, Genes (photo ci-contre). L'homme a gravi les échelons de la hiérarchie des équipes d'expédition du Kilimandjaro. Désormais, il dispose de sa propre entreprise et collabore avec une seconde. Il connaît son métier; il a gravi le Kilimandjaro jusqu'à plus de 20 fois par an. Il choisit ses hommes et s'assure que tout fonctionne. C'est lui aussi, qui a marché en tête de notre colonne, lors de la dernière étape qui a conduit au sommet.


Une douzaine de guides ont accompagné notre groupe lors de la dernière étape et jusqu'au sommet. Avec des réserves d'oxygène. Et toujours attentifs à l'état de chaque membre de notre équipe.


Pour arriver sur le toit de l'Afrique, Genes ne cessait de nous répéter: «Mangez autant que vous pouvez, matin, midi et soir!». Pour nourrir notre équipe de 25 personnes, ainsi que l'équipe logistique, une tente et une équipe de deux cuisiniers et quatre «serveurs». Tout était préparé sur trois ou quatre réchauds à gaz, transportés, chaque jour d'un campement au suivant. Comme vous le voyez, cette équipe avait son fan club, n'est-ce pas Géraldine?


Chaque matin, les porteurs s'employaient à démonter toute l'infrastructure. Les tentes, la cuisine, et même les trois toilettes chimiques qu'ils déplaçaient de camp en camp. Avec un gros sac par participant en plus sur leurs épaules. Dans certains camps, dépourvus d'accès à l'eau courante, les porteurs rebroussaient chemin pour aller chercher l'eau dans une rivière, parfois éloignée de 2 ou 3 kilomètres.

Très souvent, nous partions avant les porteurs. Et pourtant, durant la journée, ils nous dépassaient. A notre arrivée au camp suivant, ils avaient déjà tout installé. Un jour, ils ont même monté les deux tentes de réfectoire, celle de la cuisine et une ou deux tentes WC pour le repas de midi. Avant de tout redémonter pour le transporter au camp de la nuit suivante. Nous avons appris en cours de route qu'au départ, les porteurs avaient pris la nourriture pour trois jours. Une autre équipe est ensuite montée depuis une autre route et une première équipe redescendue en plaine. Ils ont même apporté un cake d'anniversaire pour Manuela, membre de notre équipe.



Enfin, nous avions parmi les guides une équipe pour les checkups médicaux. Matin et soir, durant les étapes d'ascension au Kilimandjaro, ils contrôlaient l'oxygène dans le sang, les pulses ainsi que l'état des poumons de chacun.









Cette joyeuse équipe, toujours à nos petits soins s'est montrée formidable. A plusieurs reprises, nous étions gênés de les voir porter tout ce et notre commerce. Pourtant, Genes, chef de l'expédition, ne cessait de répéter: «Avec votre Muskathlon, vous ne transformez pas seulement la vie des enfants démunis, mais aussi celle des familles de mon équipe!» Pour Genes, c'était la première ascension au Kilimandjaro depuis mars 2020, début de la pandémie!














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