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Photo du rédacteurChristian Willi

Deux petites filles pleines de vie

Aujourd'hui, les Muskathlètes qui parrainent un enfant de la région d'Arusha ont rencontré leur(s) filleul(es). Moi, j'ai rencontré Doreen.



Il était une fois Doreen et Doric, deux fillettes jumelles de dix ans, qui vivent à Arusha en Tanzanie. Elles vivent avec leur mère et leur frère de douze ans, suite au décès de leur papa, en 2019.


Ces deux filles, je les ai rencontrées ce matin. Toutes deux portaient une magnifique robe, identique, et une belle paire de boucles d'oreilles dorées, identiques aussi, lorsque je les ai aperçues, à distance, alors que les parrains allaient rencontrer leur(s) filleul(es). Elles scrutaient les Muskathlètes pour savoir lequel était le parrain de Doreen.


Doreen est la petite fille que je parraine à travers Compassion. Elle est venue avec sa soeur jumelle, avec un collaborateur du centre de développement de l'enfant où elle est engagée ainsi qu'un traducteur. Et nous avons fait connaissance ce matin. J'ai sorti de mon sac des bulles à savon qu'elles se sont empressées d'ouvrir, de souffler et qui a illuminé leur visage encore davantage.


Pour faire connaissance j'ai ensuite parcouru avec elles un petit livre de photos de ma famille, de la Suisse que nous avons regardé ensemble. Elles se sont montrées pleine de curiosité, avides d'en savoir plus sur ce pays inconnu pour elles qu'est la Suisse.


A leur tour, elles m'ont raconté où elles vivaient qui elles étaient. Il ne m'a pas fallu longtemps pour distinguer Doreen de Doric. La première est un peu plus grande, la seconde vive comme l'éclair.


Ensuite, je leur ai appris à jouer au Uno. Nous avons joué deux parties. Elles ont gagné l'une après l'autre! Un atelier de grimage et un château gonflable avaient été installés pour cette matinée. Les enfants ont joué, ont ri et échangé du bon temps avec leurs parrains et marraines.


La matinée a vite passé. J'ai appris que Doreen rêve de devenir médecin, Doric policière. Par chance, nous avions aussi bien un policier qu'un médecin dans l'équipe. J'ai présenté mes deux jeunes amies de Tanzanie à ces derniers en leur demandant un conseil pour les deux fillettes. Ces dernières étaient tout attentives à ce que ces «pros» leur ont raconté.


Nous nous sommes longuement faits des signes de la mains, lorsque nous nous sommes quittés et que le bus nous emmenait pour la prochaine activité de la journée.


Cette rencontre m'a confirmé qu'un parrainage d'enfants, si abordable en Suisse, peut être une telle source d'encouragement pour un enfant, sa famille démunie, dans un pays du Sud.









Dimanche, 8h30... la journée


Rencontrer son enfant parrainé est une expérience particulière

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