Des mois d’entraînement pour les participants du Muskathlon (quelques semaines pour moi). Et tout à coup, le jour J de la dernière étape est là. Tout a commencé vendredi avec l’installation de nos tentes au camp Kosovo, à 4750m, après plusieurs heures de marche depuis ke camp Caranga à 3995 m.
Petite sieste peu après notre arrivée et briefing d’expédition.
Repas 18:30, check-up médical (comme chaque matin et chaque soir depuis dimanche soir). Petit déjeuner à 23h, nouveau Check-up médical, avant le départ à 00:15.
Objectif, arrivée au sommet du Kilimandjaro pour le lever du soleil. Dès les premiers mètres, il est évident que nous n’aurons pas le monopole du sentier… (mais c'est nettement moins bondé qu'avant le Covid, nos guides dixit).
Des les premières minutes, les accompagnants (des guides le reste de la semaine) mettent l’ambiance en entonnant des chants en swahili. Et nous, nous avançons à pas d’escargots derrière l’organisateur de notre projet en Tanzanie.
1 km par heure
Ce qui nous attend, ce sont un peu plus de 1000m de dénivelé, sur une distance de 6 km, et pour la plupart de cette dernière en pleine nuit, sans repère et à la lampe frontale. Ça monte fort.
Les conditions météo sont heureusement sèches, avec un magnifique ciel étoilé au-dessus de nos têtes. Mais un vent fort et froid n’a cessé de souffler toute la journée et toute la nuit. D'après notre guide, une température de -20° à -25°. Les 4 couchés pour le bas (slip non compris) et les 5 couches du haut ne sont pas de trop.
Vertiges, nausée...
Et après quelques minutes de marche, des symptômes apparaissent. Vertiges, maux de tête, vomissements. Heureusement, l’équipe de notre organisateur veille et s'empresse de prendre en charge les membres de notre groupe qui peinent (encore plus que les autres). Il faut dire que leur obsession est le pourcentage d’arrivées au sommet.
100%...
Incroyable mais vrai: 22 des 22 participants présents sur la ligne de départ de notre groupe sont arrivés au sommet (1 participant avait abandonné dès la deuxième étape). Mais le 100% des participants de la dernière étape ont réussi l'ascension jusqu'au bout. Non sans peine. Certains sont partis avec des maux de tête, d’autres avec des soucis de transit (comme pour moi). Même Viviane (photo ci-dessous), l'ancienne enfant parrainée dont je vous ai parlé dans un autre article, a atteint le sommet.
Mais la journée n'était pas terminée. Nous sommes redescendus au camp Kosovo. Et après une courte sieste, un repas, nous sommes repartis pour plus de trois heures de marche pour amorcer notre descente en plaine. C'est là que nous avons passé notre dernière nuit sous tente. La fatigue a terrassé tous les participants. Nous avons tous bien dormi, sans doute la meilleure nuit depuis le départ à l'ascension du plus haut sommet d'Afrique, lundi dernier.
Plus de photos dans le prochain post.
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