La pauvreté n'enlève pas (toujours) le sourire

Premier jour en Tanzanie, plongée dans la grande pauvreté. Et premières fortes impressions.

3 heures après avoir atterri à l'aéroport international de Kilimandjaro hier soir, nous étions enfin à l'hôtel. Après un contrôle des visas qui s'est éternisé, après un longue route jusqu'à l'hôtel, avec un dernier trançon dans un chemin de terre et de pierres, nous sommes arrivés à l'hôtel...

Après avoir rencontré tous les participants du Muskathlon ce matin - la moitié du groupe est arrivée plus tôt et/ou sur d'autres vols. Rencontre d'un groupe très hétéroclite, mais fort sympathique.

Ensuite, après quelques kilomètres de route, nous sommes arrivés dans un centre de développement de l'enfant partenaire de Compassion. Plus de 200 enfants participaient aux activités du programme de parrainage. Des salles de cours minuscule, bondées, et des moniteurs passionnés.

Ce matin, les matières scolaires n'étaient au programme de l'enseignement. Non, pour les 3-6 ans, une sensibilité sur la façon de réagir lorsqu'un adulte les agresse ou tente de les entraîner. Pour les ados (15-18 ans), une sensibilisation à la gestion du temps, etc. «Un apprentissage de la vie», comme l'a formulé Géraldine, l'une des Muskathlète et par ailleurs enseignante.

Ensuite, on a retrouvé les enfants dehors, un sourire jusqu'aux oreilles, joueurs, avec ce groupes de Suisses venus à la rencontre. Un sourire, malgré des situations familiales difficiles, un vie dans le quartier le plus pauvre de la ville d'Arusha.

Les enfants nous ont même gratifiés d'une danse. Magnifique!

Pour réaliser un peu plus la pauvreté du quartier, nous avons déambulé dans les chemins de ce «bidonville». Cela nous a ouvert les yeux sur les conditions de vie de la population.

Demain, dimanche, les participants qui parrainent un enfant à travers Compassion dans la ville, vont rencontrer 17 enfants, un parent et un moniteur du centre de développement de l'enfant qu'ils fréquent. A suivre...