top of page
Rechercher
  • Photo du rédacteurChristian Willi

Bonne nouvelle pour les mères démunies

Dernière mise à jour : 2 mars 2022

Lundi 28 février, les 22 Muskathlètes ont été visité le siège national de l'ONG Compassion. L'occasion de remettre un «chèque» pour le programme de survie en Tanzanie.


Deux minibus nous conduisent dans un quartier résidentiel de la ville d'Arusha... mais toujours avec un chemin d'accès en terre. Et c'est là que nous découvrons le siège imposant de Compassion, un bâtiment de plusieurs étages.


L'équipe de direction de Compassion nous présente sa stratégie de développement pour les années qui viennent. Mais cette rencontre et visite est aussi et surtout l'occasion pour Compassion de remettre à Mary Lema un «chèque» avec toute l'argent récoltée par participants au Muskathlon au Kilimandjaro (photo ci-dessous). Au total et jusqu'ici, des marraines et/ou des parrains ont été trouvé pour 60 enfants. Et un soutien d'un an pour 306 femmes enceintes, sur le point d'accoucher ou mamans de nouveau-nés de moins d'un an, sera financé (il est toujours possible de participer par un don ici). Pour Mary Lema, directrice de Compassion en Tanzanie, «ce soutien est important. Votre projet de Muskathlon a été pour nous à la fois une aide concrète pour le déploiement de notre programme de survie pour les mamans parmi les plus démunies des quartiers et villages où Compassion est engagé et un signal fort qui nous permet aussi d'attirer l'attention des autorités de notre pays sur notre mission, dans la lutte contre l'extrême pauvreté.»

Programme de survie

Quelques heures plus tard, nous sommes dans un programme de survie pour enfants. Une quinzaine de femmes et leur bébé arrivent. Elles ont préparé des chants et des danses pour nous, les hôtes de la journée.


Mais qui sont ces femmes? Margreth, par exemple, a 23 ans. Elle a déjà 3 enfants. Le père des deux premiers de ses enfants est mort dans un accident de la route. Les deux aînés vivent désormais chez la mère de Margreth. «Je me sentais dépassée de m'occuper de trois enfants. Margreth a une autre particularité. Elle n'a jamais été à l'école. Avant d'intégrer le programme de survie pour les mamans et les bébés, elle ne savait ni lire, ni écrire.



Désormais, elle prend des cours au centre de développement de l'enfant. Et elle a déjà réalisé de sacrée progrès. Elle continue d'apprendre à lire et à écrire. Margreth a développé plusieurs autres compétences au centre de survie pour mamans et bébés, notamment des notions de génération de revenu. Elle produit désormais du savon et le revend dans son entourage, dans son quartier.


Plus généralement, ces femmes deviennent mères bien plus tôt qu'en Suisse. Il n'est pas exceptionnel de trouver dans ce programmes des femmes qui ont entre 16 et 20 ans et qui ont déjà donné la vie 2-3 fois.



Avec CHF 15.- par jour, il est possible de soutenir une femme enceinte ou une maman d'un nouveau né de moins d'un an. Ce soutien est d'abord médical. Mais il est aussi psycho-social, matériel. Et il est accompagné de formations à la parentalité, à la génération de revenus. Dans le centre de survie que nous avons visité cette semaine, nous avons vu l'atelier de couture, de fabrication de savons, de tapis et de bracelets. Les femmes y développent à la fois des capacités artisanales et commerciales.





164 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
Post: Blog2_Post
bottom of page